LE PROCES JUDICIAIRE DE JÉSUS-CHRIST FUT BIEN UNE PARODIE DE JUSTICE AU REGARD DES EVANGILES ET DU DROIT APPLICABLE A L’EPOQUE

Ce 16 avril 2025, il y a exactement deux jours, le Journal "Ouest France" interrogeait longuement le rennais, Etienne Roulleaux-Dugage, sur son approche juridico-historique du Procès de Jésus-Christ en pleine Semaine Sainte de la foi chrétienne. Les mormons doivent être informés de cet épisode judiciaire très controversé, et ce à juste titre. Il concerne bien sûr, en tout premier lieu, les fondamentalistes, indépendants ou non, soucieux des fondamentaux de leur Foi chrétienne.

En effet, le 28 août 2024, l’année dernière, paraissait "l’Enquête sur le Procès de Jésus devant Pilate" du précité Etienne Roulleaux-Dugage (Ouvrage de 273 pages aux Editions Saint-Léger, 18 euros le grand format, disponible également à un moindre coût au format numérique, électronique). Le témoignage de cet historien-chrétien mettait déjà bien en évidence le non respect des règles juridiques et judiciaires de l'époque tant devant le Sanhédrin que devant Ponce Pilate. Pour preuves, les exécutions notamment d’Etienne et de Jacques ne passèrent plus jamais devant l’autorité romaine : ce fut bien le Sanhédrin qui régla lesdites affaires des juifs "chrétiens"...

Le 25 avril 1933, en présence d'une foule très importante, une audience judiciaire spécifique s'est tenue à Jérusalem. Après une très longue délibération, le tribunal spécial s'est prononcé par quatre voix CONTRE la révision du procès de Jésus-Christ (une seule voix POUR).

Quinze ans plus tard, en 1948, après la fondation de l'État d'Israël, la chancellerie du Docteur Smoira, Premier Président de la Cour d'appel du nouvel État d’Israël, recevait, de tous les pays du monde, des requêtes en faveur de la révision dudit procès... Ces requêtes firent l'objet d'un examen attentif de la part de juristes qui refusérent de les déclarer recevables : Aucune pièce ń’aurait apparemment permis la révision du procès (Ceci dit, c’était bien avant les nouveaux écrits et ouvrages sur le sujet) ET la seule autorité qui aurait été légitimement habilitée à prononcer éventuellement une nouvelle sentence, l’Empire de Rome, avait disparu depuis longtemps (Or, depuis 2007, le Sanhédrin, qui ne devait pas transmettre l’affaire de Jésus aux romains, semble renaître de ses cendres). Le verdict de Ponce Pilate, sur dénonciation du Sanhédrin, tous les deux bien controversés, restera-t-il pour l'Éternité compte tenu de ces nouveaux écrits, ouvrages et du renouveau Sanhédrin ?

En tant que juriste à la retraite (Plus de 45 ans d'activités juridiques et judiciaires) et en tant que grand respectueux des fondamentaux sur lesquels se base ma foi mormone chrétienne, je ne peux que faire miennes les conclusions des révisonnistes qui ont plaidé, en 1933 et en 1948, la révision du Procès de Jésus-Christ.

Depuis, nous le disions déjà ci-dessus, beaucoup d'écritures nouvelles ont traité du sujet et sont susceptibles de fonder de nouvelles demandes en Révision du Procès d'autant plus que le Sanhédrin semble renaître de ses cendres. Les Mormons Fondamentalistes Indépendants de France doivent être de ces futurs combats judiciaires si Dieu, Notre Père, le décide. Amen !

Frère Yves 18 avril 2025