INTERET ET CREDIT DANS LE DROIT TALMUDIQUE, DANS LA TORAH ET DANS D'AUTRES RELIGIONS
- Frère Germain
- 24 août
- 2 min de lecture
Dans un post précédent, nous avions retrouvé facilement ce que l’Ancien testament des chrétiens dit sur le prêt avec intérêts.
En relisant la thèse juridique de doctorat d’Abraham Weingort de 1979 sur l’intérêt et le crédit, nous retrouvons la même sagesse talmudique que chez les chrétiens. La Torah complète cette sagesse. L’étude du Coran nous aurait conduit aux mêmes conclusions.
1) En droit talmudique
Il y a 3000 ans, le Ribbit, l’interdiction de percevoir des intérêts sur les prêts, visait à protéger l’équilibre des relations économiques. Les sages du Talmud y voyaient un risque majeur : celui d’un profit sans contrepartie réelle, générant un déséquilibre des prestations et un fossé social entre détenteurs de capitaux et emprunteurs en situation de besoin.
Face à ce constat, lesdits sages ont proposé un outil d’équilibre : le Heter Iska, qui transformait le prêt en partenariat. Le créancier et le débiteur partageaient ainsi les profits et les pertes, une approche qui préfigurait, d'une certaine manière, l'investissement responsable ou la finance éthique.
2) Dans la Torah
Cette recherche d'équilibre talmudique n’est pas isolée, comme nous le disions déjà, puisque nous avons déjà étudié ce sujet que nous retrouvons dans la très Sainte-Bible chrétienne et que nous disons trouver également dans le Coran. Dans la Torah, il y a :
La Chemita, Année sabbatique, qui impose la remise des dettes tous les 7 ans et,
Le Yovél, Année jubilaire, qui rétablit périodiquement une répartition équitable des terres.
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En conclusion, les institutions anciennes talmudique, torahique, coranique, biblique... rappellent bien qu’elles sont toujours des instruments actuels de justice sociale et de rempart contre l’accumulation indéfinie des richesses. Le jugement dernier sera donc sévère (et heureusement d'ailleurs) à l’encontre des banquiers, financiers et autres capitalistes, profiteurs, qui n’auront aucune place dans l'Au-delà. Amen !
Frère Yves 24 août 2025
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